Maurice Olender, maître de conférences
Sexe, laideur et norme chez les anciens : le cas du dieu Priape (suite).
2e et 4e jeudis du mois de 18 h à 20 h (EHESS, salle 507, 54 bd Raspail), à
partir du 25 novembre.
Dans le monde ancien, où la norme et la beauté se caractérisent par de
la belle et de la bonne forme, le membre hyperbolique de Priape, son
phallus érigé dès sa naissance, est un signe de la laideur du dieu. Les
textes décrivent le corps d’un enfant amorphos : il manque de forme, ou
plutôt il est privé de la belle forme. L’enfant divin fait ainsi échec
à la belle forme qu’incarne sa mère, Aphrodite.
Le corpus priapique, qui se développe principalement à partir de la
période hellénistique, permettra également de poser des problèmes liés
à l’expression de la laideur politique et aux formes de l’excès dans
les textes grecs et latins ainsi que dans l’iconographie.
Direction de travaux d’étudiants : 2e et 4e jeudis du mois à partir de
17 h, sur rendez-vous.
Inscription pédagogique : envoi des dossiers à M. Olender, 54 bd
Raspail 75006 Paris.
Réception : sur rendez-vous (adresse ci-dessus), télécopie : 01 49 54
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