Dans le cadre du Séminaire Morphologies
Le Professeur Neil M. Ribe
De l’Institut de Physique du Globe de Paris
Donnera une conférence sur
La Théorie des couleurs de Goethe et la morphologie
vendredi 21 janvier, 17h00 – 20h00, salle 524, 54 bld Raspail, 75006 Paris
Goethe n’a pas choisi d’appeler sa théorie des couleurs une “morphologie”, a la différence de ses travaux de botanique par exemple. Néanmoins, le fondement de la Théorie des couleurs est une réflexion proprement “morphologique” sur les rapports dynamiques entre les parties constitutives du phénomène de la couleur.
Cette réflexion s’articule autour d’un contraste entre la conception newtonienne de la couleur comme “échelle”, et la conception goethéenne selon laquelle la couleur se développe de façon dynamique a partir d’une polarité. Pour Newton, les couleurs du spectre n’ont entre elles qu’un rapport purement quantitatif; Goethe, par contre, insiste sur les rapports plus riches de complémentarité, de symétrie, d’harmonie, et de développement intensif
(`”Steigerung”.) Avec l’aide d’un certain nombre d’images de laboratoire, j’essayerai d’expliquer en quoi la théorie goethéenne aurait le droit de s’appeler une “morphologie” de la couleur.
- Charles Malamoud
- Jean Levi