La revue Le Genre Humain publiée au Seuil

Numéro 36. L’ART ET LA MÉMOIRE DES CAMPS (AUTOMNE-HIVER 2001)

Sous la direction de Jean-Luc Nancy

Jean-Luc NANCY, La représentation interdite.
Patrice LORAUX, Les disparus.
Fehti BENSLAMA, La représentation et l’impossible.
Jacques RANCIÈRE, S’il y a de l’irreprésentable.
Yves ROZET, Faire le voyage.
Emmanuel SAULNIER, Comment se le représenter? Comment le concevoir?
Jean-Marc CERINO, «Stehen».
Dror ENDEWELD, «L’art se regarde debout».
Avec un cahier iconographique.

3 réflexions au sujet de « La revue Le Genre Humain publiée au Seuil »

  • 31 octobre 2005 à 17 05 59 105910
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    Bonjour
    Pourriez-vous me communiquer une adresse postale à laquelle vous envoyer un programme d’un colloque que nous organisons?
    Cordialement
    Celine Della Savia
    Pour La Talvera

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  • 19 novembre 2005 à 23 11 28 112811
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    Retour sur l’OVNI électoral toujours inexpliqué du 29 mai 2005.

    Je m’étonne un peu des « sanglots longs » de la majeure partie des éditorialistes de la presse devant le résultat du référendum. En effet, Je crois que les NON qui se sont exprimés, à l’occasion des élections référendaire sur la « Constitution européenne » ne tombaient pas du ciel mais ont été préparés par de nombreux facteurs parmi lesquels, la « facilité » des gouvernements nationaux à faire « porter le chapeau » de leur politique peu populaire à l’Europe, mais aussi par l’enfermement de l’exécutif européen dans un cadre désormais obsolète ainsi qu’à la grave méconnaissance de ses nouvelles missions de stratège économique et de bouclier social pour les Peuples européens qui lui incombent.

    Keynes avait l’habitude de dire que : « Les hommes sont autant les fils de leur époque que ceux de leurs pères ». Or l’ Europe qui a été fondée en 1957, sur un compromis libéral (surtout entre les démo-chrétien et les socialiste) n’est plus la même que celle qui avait été pensée et initiée par Jean Monnet puis construite durant les « trente glorieuses ».

    Cette Europe et ce compromis sont désormais âgés de cinquante ans, ce qui est considérable à l’aune de l’accélération de l’histoire et de ses techniques.

    En effet, l’ « Europe des six » avait été bâtie, dix ans après une période de guerre et de pénurie, où il s’agissait prioritairement de nourrir sa population (cela explique les conditions particulièrement favorables faite alors à la politique agricole commune, (La fameuse « P.A.C » tellement brocardée, non sans démagogie par Tony Blair).

    En outre, le contexte financier qui prévalait alors, était au niveau mondial, jusqu’en 1971, le système dollar qui obligeait les États à respecter de manière assez égale (même pour les USA) une certaine discipline monétaire.
    Quant à l’outil budgétaire, il était alors fondé sur le « consensus Keynésien » avec ses politiques de relance nationale qui sont restées encore possibles jusqu’à la fin des années soixante-dix.

    * Toutefois, ce cadre économique, relativement sécurisant sur le fondement duquel l’ « Europe des six » a bâti son succès et sa puissance, a été balayé à partir de l’abandon, en 1971, du système de change fixe par les USA et par la décision implicite prise par les « puissants de ce Monde » de ne plus contrôler les mouvements de capitaux, qui sont ainsi devenus browniens et erratiques, déstabilisant toute politique économique nationale.

    En outre cette internationalisation des capitaux effectuée sans régulation en contrepartie a mis en crise l’existence des politiques keynésiennes de relance menées au niveau national, la dernière en date ayant été initiée par les gouvernements Mitterrand-Mauroy de 1981 à la mi-1983.

    Or au moment même ou l’Europe s’élargissait presque jusqu’à l’excès et sans réfléchir vraiment à la réalité historique de ses frontières (il n’est qu’à réfléchir honnêtement aux risques non calculées induits par les promesses inconsidérées faites à la TURQUIE ! en vue de son adhésion), le moteur de la locomotive européenne était privée des trois véritables « combustibles », soit monétaire, soit budgétaire ou celui d’une politique d’emprunts, qui lui aurait permis de piloter et de conduire ses 25, plus tard ses 27, « wagons » !

    Or face aux ressacs et aux cruautés sociales induites par la mondialisation, les Peuples ne peuvent se contenter de pieuses invocations à la démocratie et du rappel de leur héritage culturel commun ; ils ont aussi besoin de plus concret de plus et substantiel et notamment de se sentir efficacement protégés des affres de la concurrence et surtout de ce qu’il perçoivent comme un emballement non maîtrisé de l’économie mondiale.

    Cependant malheureusement le projet qui leur a été soumis correspondait au renouvellement d’un compromis dépassé et en rajoutait même dans l’incertitude en se donnant le luxe de constitutionnaliser le principe de « concurrence libre et non faussé ». Autant dire à des catégories sociales qui craignent de se noyer qu’il est sage de jeter par dessus bord toute bouée de sauvetage !

    * Le gros problème est aussi de nature générationnelle comme il le fut aussi pour notre État-major en mai 1940 … et les « responsables », qui ont eu pour mission de préparer ce projet de Constitution étaient en retard d’une étape de l’Europe et de la Mondialisation !
    Il existe aussi de nouvelles « lignes Maginot » en économie …

    En effet, ce n’est pas en pleine compétition mondiale qui peut déboucher sur une crise de solvabilité des États-Unis, sur une crise de surproduction venue de la dictature communisto-ultra-libérale Chinoise et sur une crise de renchérissement du pétrole mettant en très grave difficulté notre mode de développement fondé en majeure partie sur l’automobile individuelle, qu’il convient de jeter par dessus-bord tous les outils monétaires, budgétaires et d’abandonner toute stratégies de relance post-keynésienne, seule à même, de mener une politique de régulation économique continentale.

    Mais pour ce faire, mieux vaut ne faut pas se tromper de décennie, sachant que le temps d’une décennie actuelle vaut désormais l’équivalent d’un demi-siècle du passé, à l’aune des bouleversements formidables comme nous le montre l’actuelle transformation féroce et non maîtrisée de la Chine, au regard de l’accroissement de puissance des techniques. Nous savons aussi que demain viendront d’autres géants qui ont pour nom l’Inde , le Brésil plus tard l’Indonésie …

    Pourquoi s’enfermer, face à ce véritable séisme économique incontrôlé, dans des postures inefficaces, visant à jouer à être les meilleurs élèves du dogme monétariste, les rescapés de feu le « consensus de Washington » ou les « derniers des mohicans » de cette prétendue « libre concurrence « sans rivage, qui fait rire sous cape les vrais économistes et les « praticiens » du commerce international.

    Au surplus,ce dogme d’inspiration monétariste se trompe d’époque et appliqué de manière indiscriminé ne peut que jouer contre les Peuples européens, éroder leurs acquis sociaux conquis par un siècle et demi de rapports de force sociaux et de philanthropie et, par conséquent, saper l’assise du lien social dans nos sociétés ?

    La seule vraie question du moment qui compte vraiment devrait être : la défense concrète de nos Peuples et la sortie de la « préférence implicite européenne pour le chômage » !

    Paul Saint-Aubin, Historien, Toulouse

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  • 19 novembre 2005 à 23 11 30 113011
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    VITE LA VI ° me RÉPUBLIQUE !

    Comme l’avait finement analysé, en précurseur, Pierre Mendés-France, la Ve République, fruit de circonstances particulières et taillée sur mesure pour Charles de Gaulle, a fini par dériver du côté de ses manques, de ses virtualités antidémocratiques, de ses dérives technocratiques, et par conséquent, à porter les fruits amers de la désaffection des citoyens.
    Le constat accablant d’une dérive antidémocratique

    Dépérissement de la démocratie où le suffrage universel n’est plus entendu ni respecté, dérive quasi-monarchique d’un Président qui pousse une apparence d’omnipotence jusqu’à son contraire, c’est-à-dire l’impuissance du pouvoir politique et le délaissement social du Peuple.

    Isolement d’une classe politique, absence inquiétante de tout contre-pouvoir réel et d’un minimum de contrôle des choix politiques et sociaux avec comme conséquence funeste, un sentiment d’abandon devant la mondialisation ultra-libérale et une cristallisation des rejets, par une extrême droite et une droite extrême, aux vases communicants, lourds de menaces pour la démocratie.

    Une seule réponse : une 6e République rénovée

    Il faut remettre le Président à sa vraie place : celle d’arbitre, de garant de la représentation de la Nation, du respect de la Constitution, de l’équilibre des pouvoirs et enfin d’une vraie indépendance de la justice. Élu pour 7 ans, son mandat ne sera pas renouvelable.
    La 6e République doit trancher résolument en faveur du Premier ministre en lui permettant de déployer son action autour d’un programme de législature. Le Premier ministre, chef de la coalition victorieuse aux élections législatives, assumera tous les pouvoirs de gouvernement et sera le garant des choix majoritaires. Ce respect scrupuleux d’un contrat avec le suffrage universel permettrait au Peuple d’être entendu, de choisir et le cas échéant, de sanctionner.
    Le Parlement doit impulser et contrôler et donc disposer, pour cela, des outils de véritables commissions d’enquête et des moyens d’expertise de l’administration. L’Assemblée nationale doit retrouver la prééminence pour la préparation des lois. Aussi, le cumul de fonctions des parlementaires doit être aboli et la parité hommes-femmes enfin réellement établie. Les députés, disposant d’un mandat unique, renouvelable 3 fois, assumeront pleinement leur rôle de législateur et de contrôle de l’exécutif.
    La démocratie doit disposer de nouveaux espaces, notamment le référendum d’initiative citoyenne, la possibilité de proposer des lois par voie de pétition, la participation aux scrutins locaux des étrangers résidents en France depuis quelques années, le recours au Conseil Constitutionnel par voie de pétition citoyenne, l’élargissement de la communication des documents administratifs et la suppression de ce qui reste des mauvaises habitudes du «secret» administratif.
    Il n’est pas question dans ces propositions de revenir à un régime d’Assemblée et de crises ministérielles mais il n’est que temps d’oeuvrer avec conviction et vigueur pour construire une nouvelle République stable et efficace, sociale et laïque, européenne mais efficacement protectrice de ses Peuples ; tout en restant soucieuse du devenir des citoyens d’un même Monde et de la préservation écologique de la planète.

    Il s’agir d’ étendre et d’améliorer la démocratie et de faire respecter réellement le choix des citoyens.

    Écrit par Paul « SAINT-AUBIN », pseudonyme d’un Historien et Juriste de Toulouse

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