Table d’écriture du 17 novembre : Freud, Charcot et le Leopard

img_4474.1195303560.JPG

Costume élégant, chemise neuve, cravate noire et gants blancs, la barbe soigneusement taillée, un jeune médecin viennois de 29 ans se rend à l’invitation du grand professeur Charcot dans son hôtel particulier du boulevard Saint-Germain.  Le lendemain, le 20 janvier 1886, le disciple ébloui décrit à sa fiancée l’incroyable lieu où il a eu l’honneur de pénétrer : « Je vais maintenant te décrire son bureau. Il est grand comme notre futur appartement. C’est une pièce digne du château féerique qu’il habite. » Sigmund Freud découvre sur les tables, les vitrines de son maître des antiquités de provenance hindoue et chinoise . « Le peu que j’ai aperçu des autres pièces, dimanche, m’a fait voir la même profusion de tableaux, de tapisseries, de tapis, de curiosités, en un mot, un musée.  »

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :