Le mot TABLE (v.1050), selon le dictionnaire historique de la langue française d’Alain Rey, est issu du latin TABULA, “planche”, spécialement employé pour désigner une planche à écrire (en concurrence avec tabellae, plus usuel, “tablettes à écrire”), un tableau d’affichage des lois, des listes d’électeurs ou des proclamations publiques.
Tabula se disait aussi pour le testament, le mot désigne également une table de jeu ou même – par analogie de forme – un carré de vigne ou de terre. (suite à demain)
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“Nacht ist es : nun erst erwachen alle Lieder der Liebenden.
Und auch meine Seele ist das Lied eines Liebenden.”
Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, “Le chant de la nuit” (traduction française dans le précédent billet)
Table tabula : table des tables
Nietzsche (contra Flaubert), encore:
“On ne peut penser et écrire qu’assis” (Gustave Flaubert), — Je te tiens, nihiliste! être cul-de-plomb, voilà par excellence, le péché contre l’esprit! Seules les pensées que l’on a en marchant valent quelque chose.
Crépuscule des Idoles