Dans ses notes préparatoires à « Fanny et Alexandre », Bergman écrit : « Je veux enfin donner forme à la joie que je porte malgré tout en moi et à laquelle je donne si rarement et si faiblement vie dans mon travail. Pouvoir décrire la force d’agir, la vitalité, la gentillesse. Pour une fois, ce ne serait pas si mal. » Images, Gallimard, 1992.
“Notre coeur tend vers le Sud, vers les figues, les châtaignes, le laurier, les cyprès, les maisons ornées de balcons, les marchands d’antiquités.”
Lettre de S.Freud à sa femme Martha le 1er septembre 1900, de Lavarone.
Et, de fait, depuis 1871, on ne s’est, en Allemagne, que trop bien informé sur mon compte: ce cas l’a prouvé. Je ne m’étonne pas du tout que l’on ne comprenne rien à mon Zarathoustra: un livre si lointain, si beau, qu’il faut avoir du sang divin dans les veines pour entendre sa voix mélodieuse. Mais ne pas comprendre ce ‘Par-delà‘ — j’admire presque cela. On le comprend partout, et en France mieux qu’aillerus…
Le Litterarisches Centralblatt avoua avoir perdu ‘le fil’ pour me lire (quand l’avait-il tenu?), et cita, comme preuve, quelques mots sur ‘le Midi dans la musique’: comme si une musique qui n’entre pas dans les oreilles leipzigoises cessait par là d’être musique! Le principe que j’y professe reste pourtant vrai: il faut méditerraniser la musique.
Nietzsche, Fragments posthumes, Septembre 1888
On s’attend à trouver l’animal répandu sur la chose écrite.
On nous avait pourtant dit.
On scrute, on fait défiler. On admire. On reconnaît bien là.
On ne voit point de félin.
On se demande si d’être blogué peut rendre un animal transparent.
On se perd en conjectures.
On ne s’attend plus, on attend.
Patiemment.