Je me souviens du bulletin de la météo marine. Avis de vent frais, temps très nuageux, vent d’ouest mollissant, force 4 sur l’échelle de Beaufort …
Je me souviens des cloches des églises de Venise carillonnant à toute volée et de la corne de brume des grands transatlantiques qui traversent la ville.
Je me souviens du bulletin des colombophiles et des mots « Les convoyeurs attendent… » lorsque le mauvais temps empêchent le lâcher des pigeons.
Je me souviens de la voix de ma mère m’appelant pour dresser la table du déjeuner, de mon immanquable réponse : « Oui, tout de suite, je termine mon chapitre ». Et j’entamais le suivant.