Au cours du sacrifice,nous raconte l’indianiste Charles Malamoud, le sacrifiant doit se transformer, se donner un autre corps. « Il doit faire de son être un corps sublimé, un corps de paroles et de formules métriques du Veda (…) cette transformation d’un corps de chair et d’os en un corps verbal, est désignée comme une œuvre d’art : le sacrifiant doit faire de soi-même une œuvre d’art. »
Extrait de trois rencontres avec Charles Malamoud, le grand indianiste, publiées dans la revue « Les Lettres de la Société de Psychanalyse Freudienne », n° 15,16 et 17.
Suite à votre passage à Grenoble je voudrais vous envoyer un croquis numérique…
Cordialement