Le petit fils de Freud, âgé de 18 mois, en l’absence de sa mère, lance au loin une bobine en criant “oooooo”, puis accompagne sa réapparition d’un joyeux “Da!” : là voilà.
“La bobine joue parce qu’elle peut se dévider, disparaître (…), parce que son fil peut casser ou résister, parce qu’elle peut tout d’un coup perdre toute son aura pour l’enfant (…) Elle est fragile, elle est quasi. En un sens, elle est sublime.”
G.Didi-Huberman, “La plus simple image”, NRP, n°44, p.77.
Bonjour Ly,
Très belle composition qui me rappelle un peu Bellmer.
1° d’accord aussi avec la remarque de Miladus;
2° pour moi par contre j’y trouve l’expression d’une constante. la bobine ne revient-elle pas toujours captivée par son fil ? pourvu que l’on l’anime bien sur!!!
Miladus, Bellmer…soit, but it is not my cup of tea.
Sorella, Oui, la bobine revient toujours si son fil ne se rompt pas. Mais la bobine est une image du va et vient, de la présenc et de l’absence, du coeur qui bat, de la vague.
Moi non plus (d’où l’hésitation dans ma remarque).
Merci pour l’hésitation.
Mais peut-être pourrais-je dans une autre composition employer la main de bois en montrant la finesse des doigts. ici elle apparaît peut-être trop rigide.