Il ne reste qu’à tricher avec la langue, qu’à tricher la langue. Cette tricherie salutaire, cette esquive, ce leurre magnifique, qui permet d’entendre la langue hors-pouvoir, dans la splendeur d’une révolution permanente du langage, je l’appelle pour ma part : littérature.
Roland Barthes, Leçon, 1978.
magnifique la femme au turban sous la loupe
Littérature dit Barthes, mais j’ajouterai : authenticité, vérité. Dommage que les paroles ne sont pas toujours écrites, elles deviendraient souvent “littérature”.
la femme au turban, la vraie,
je la connais,;
elle est belle
et je l’admire et je l’aime.
sa langue ce n’est pas la langue de Barhes – mais une autre langue, très belle aussi – et c’est aussi de la littérture.