“A chaque page, on s’émerveille de rencontres surprenantes : l’éternelle se révèle une dentelle et l’étrangleuse une cravate. Quant il s’agit de fils double, on parle métaphoriquement de mariage, mais, en vérité, la filature les redoute et, pour les éviter, elle a inventé un petit accessoire nommé anti-mariage. Le mousquetaire est une manchette, la contre-anglaise un col. Le droit d’enveloppe représente un excédent de tissu, le culot une partie de bouton. La brodeuse dit philosophiquement du jour qu’il « n’est pas un point mais un vide ». En parlant d’un tissu, on dit qu’il a , ou n’a pas, de la main ; ou même de l’amitié, sans quoi l’étoffe demeure rude, rigide et manque de souplesse. D’une étoffe, comme d’un être humain, on évoque son âme et son corps.”
extrait de la préface de Lydia Flem au livre de Maggy Baum et Chantal Boyeldieu-Duyck, “Passepoil, piqûres et paillettes. Dictionnaire du fil, des aiguilles et des étoffes”, éditions du Seuil, octobre 2008.
Le livre (graphisme de Valérie Gauthier) est posé devant une photographie de Robert Polidori, Versailles.
L’extrait de la préface – donne envie de lire le livre – et pourtant je fuis la couture…
La photo..
j’ai du regarder par deux fois –
même bien par trois…
A t elle pris cette photo dans un théatre??
Ce n’est certainement pas chez elle …??
puis tout d’un coup (je suis lente aujourdhui …)
découverte du livre posé sur le “handle?? ” de la porte.
Encore un invention de l’inventive/ créative
Lyly.
une admiratrice de plus
Madame,
Je parcours à l’instant l’article concernant votre beau livre
grace à un article dans le Figaro. j’y découvre
Ô ! stupeur , que vous parliez de Rachel comme étant une soprano !!!
Non et encore non . Rachel était une des plus grandes tragédiennes du xix éme S
Toutefois, je m’empresse d’acheter votre livre pour l’offrir à une amie brodeuse
et …….mélomane . Cordialement . Philippe