La Reine Alice

Journal de la Reine Alice

La Reine Alice, Seuil, 2011

poche Points Seuil P3130

Presse:« Attention, chef-d’œuvre ! Ce petit bijou de sensibilité et d’intelligence est le livre qu’il faut mettre entre les mains de tous ceux qui, un jour, doivent affronter la maladie, l’hôpital et son cortège de doutes. (…) Il y a une élégance folle dans ces pages, et un bel humour. La preuve, surtout, que la fiction est, dans un monde où la réalité prend le masque du cancer, le plus beau et le plus efficace moyen de mettre la mort à distance. »
Lire – François Busnel

« Ceci est un conte. Donc, c’est vrai. Plus vrai que vrai. On pourrait dire du dernier livre de Lydia Flem, présenté comme « roman », qu’il représente le comble du réalisme en littérature, ou du réel exhaussé au niveau du poétique pur. Quand la jonction se fait, chez le lecteur, entre tous les niveaux de lecture possibles d’une œuvre, on est en présence d’un mystère qui touche et émeut, qui vous prend par la joie et par la détresse, par l’humanité des choses et la chosification des êtres. Cette Reine Alice a la densité et la beauté d’un chef-d’œuvre. »
La Croix – Bruno Frappat

« Lydia Flem se lance dans une forme qu’elle considère comme “primordiale”, le conte. (…) En coulant le récit de la maladie dans ce moule inattendu, en le projetant aussi dans un “hors-temps quasi mythique”, la romancière ne gagne pas seulement en liberté de ton et en distance. Elle invente une langue et les personnages extravagants qui vont avec (Le Ver à Soie, Balbozar, Lady Cobalt…), elle donne vie aux objets (turbans, gobelets, poupées…), elle joue avec des photos qu’elle a prises (comme Lewis Carroll) et qui font comme des clins d’œil à son texte. (..)  un splendide roman. »
Le Monde – Florence Noiville

La Reine Alice, Seuil, 2011, coll. »La Librairie du XXIe siècle » dirigée par Maurice Olender.

Interview écrite par Isabelle Falconnier

France Culture Alain Veinstein

France Culture La Grande table

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Filmée par Alain Fleischer dans la Grange-aux-Dîmes en l’Abbaye d’Ardenne à l’Imec (Caen) les 27, 28 et 29 janvier 2011, Lydia Flem lit intégralement son roman, LA REINE ALICE en 15 lectures :

Lecture 1/15
http://youtu.be/nW_rRr1lPD0
Lecture 2/15
http://youtu.be/eKg4BTEGOv0
Lecture 3/15
http://youtu.be/4XeWRQKItE4
Lecture 4/15
http://youtu.be/kQ6kw5NMkTM
Lecture 5/15
http://youtu.be/GE4OEXsoShA
Lecture 6/15
http://youtu.be/opI8PiV-M3A

La regina Alice in italiano

27 réflexions au sujet de « La Reine Alice »

  • 11 février 2014 à 11 11 48 02482
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    Bonjour,
    Il y a deux semaines de ça, nous avons lu des extraits de votre nouvelle.
    Nous l’avons découvert de façon progressive. En effet, après chaque extrait, nous devions écrire une hypothèse sur la suite de votre récit.
    C’était une belle façon de nous intriguer sur le déroulement de l’histoire.
    Merci

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  • 11 février 2014 à 11 11 49 02492
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    J’ai beaucoup apprécié la lecture d’un extrait de votre livre lors de notre cours de français . J’ai trouvé très impressionnant et intéressant le tact et le talent avec lequel vous abordez le problème du cancer qui est très présent dans notre société.

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  • 11 février 2014 à 11 11 50 02502
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    J’ai trouver l’idée d’utiliser un conte connu de tous très intéressante car cela permet a chacun de retourner dans son enfance tous en parlant de quelque choses qui n’est pas facile a aborder dans la vie de tout les jours

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  • 11 février 2014 à 11 11 50 02502
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    Bonjour,
    Je suis une élève de rhéto du Lycée Martin V.

    Au cours de français, nous avons eu l’occasion de lire un extrait de « La reine Alice  » sous forme de roman progressif afin de nous laisser l’entière imagination quant au déroulement de l’histoire. Sans savoir qu’Alice était atteinte d’un cancer, nous avons pu laisser courir notre esprit dans toutes les directions. Et une fois l’élément clé dévoilé nous avons pu relire les extraits et alors remarquer toutes les petites subtilités qui nous mettent sur la voie d’une maladie. Très chouette découverte!

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  • 11 février 2014 à 11 11 51 02512
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    Ce livre m’a touché de par votre façon d’appréhender les choses simplement(sujet difficile mais raconté avec tact et talent). J’ai grandi avec les histoires extraordinaire d’Alice et j’ai éprouvé un sentiment de nostalgie lors de la lecture de votre livre. Je vous rassure votre histoire est bien différente (ceci étant une bonne chose). Ma mère est tombé gravement malade et en lisant ce livre j’ai éprouvé énormément de tristesse vis-à-vis de la maladie et un certain calme, je dirais même un soulagement de par la façon dont tout est raconté dans un univers féérique.

    bien a vous, un jeune admirateur.

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    • 16 février 2014 à 21 09 42 02422
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      Ton commentaire est très beau et me touche beaucoup! Merci à toi!

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  • 11 février 2014 à 11 11 51 02512
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    Votre livre traite d’un sujet très sensible et je trouve que vous avez abordé cela d’une façon très touchante. Le fait que la maladie soit exprimée de manière poétique nous permet de nous évader dans un monde imaginaire mais réel à la fois. J’ai trouvé cette manière d’aborder le cancer vraiment intéressante et belle.

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  • 11 février 2014 à 11 11 51 02512
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    Bonjour,
    La semaine dernière nous avons eu l’occasion de lire des extraits de votre livre lors de notre cours de Français. Nous l’avons découvert de façon progressive, sous la forme d’une enquête. Le conte est une belle manière d’approcher la maladie, notamment pour des personnes à priori extérieures comme nous.

    Bien à vous,
    Sophie et Eve

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  • 11 février 2014 à 11 11 52 02522
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    Magnifique façon d’exprimer un mal-être qui est ici la maladie. Cette manière de « métaphorer » un peu tout le livre rend en quelque sorte la maladie positive. En tout cas, ce conte m’a fait sourire malgré la combat dur contre la maladie. Peut-être aussi, grâce à vous, certaines personnes trouveront la force de surmonter l’épreuve du combat contre une « chose » dont on voudrait se débarrasser mais qui est comme incrustée dans notre corps. Votre roman redonne vie à ce qui pourrait être assimilé à la mort.
    Livre très paradoxal d’un côté car triste mais « coloré », joyeux.
    Merci pour cette belle lecture!

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  • 11 février 2014 à 11 11 52 02522
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    Chère Lydia Flem,
    Au cours de français nous avons eu l’occasion de lire quelques extraits de votre livre, La Reine Alice. Je trouve que la façon dont vous parlez de votre maladie est très intéressante, ce roman me parait touchant et émouvant. Malgré ça je trouve le sujet, pardonnez moi l’expression, un peu commun : dans le sens où beaucoup d’auteurs l’abordent dans leur récit. En tout cas bravo pour votre guérison.

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  • 11 février 2014 à 11 11 53 02532
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    Bonjour,
    Dans le cadre de notre cours de français, nous avons lu « la reine Alice ». Nous avons découvert l’histoire par étapes et après chaque parties, nous essayions de deviner la suite. J’ai beaucoup aimé le début car je m’imaginais une sorte d’Alice au Pays des merveilles à l’envers. J’avoue avoir été déçue en me rendant compte que l’histoire était en fait celle d’un enfant malade. Néanmoins, le concept est bien trouvé et en relisant le tout, j’ai pu trouver plusieurs indices qui m’avaient échappés jusque là.
    Bonne continuation!

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  • 11 février 2014 à 11 11 53 02532
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    Bonjour, nous avons lu des extraits de votre livre dans le cadre d’un cours sur la frontière entre le réel et l’imaginaire et je dois dire que j’ai été marquée. J’admire le concept de prendre sa maladie et se jouer d’elle au final, pour mieux l’accepter. Vos phrases sont d’une justesse incroyable et je pense que votre histoire peut servir d’appui pour beaucoup qui, comme vous, sont ou furent touchés par la maladie et ne se retrouvent plus dans un monde qui leur semble étranger. Merci.

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  • 11 février 2014 à 11 11 54 02542
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    J’ai découvert le livre en classe. Personnellement je le recommanderais à tous, il n’est pas simplement pour les malades ou la famille des malades, je pense qu’il touche tout le monde. J’ai adoré le style qui est très métaphorique, et le conte rend le tout très accessible. Il y a indubitablement une grande réflexion autour de « La reine Alice », de la part de l’auteur mais aussi du lecteur.
    Très intéressant et poétique.

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  • 11 février 2014 à 11 11 54 02542
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    Bonjour Madame,

    Nous avons lu votre nouvelle en classe. Elle nous a été livrée par parties.
    Je pense que c’est une bonne chose car cela nous permettait d’imaginer une possible suite et cela nous incitait à entrer plus facilement dans l’histoire.
    Je trouve l’histoire bien tournée. Les petites insinuations au cancer sont bien placées dans le texte de manière à nous donner de vagues indications sur la résolution de l’histoire sans pour autant nous donner la fin. L’imaginaire était nouveau et je trouve le fait que vous fassiez allusion à Alice au pays des Merveilles original et intéressant.
    Vous avez réussi, malgré le fait que je n’aime pas la fiction, à me faire entrer dans votre nouvelle. Merci.

    Bien à vous,

    Sophie, rhéto.

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  • 11 février 2014 à 11 11 54 02542
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    Une approche inhabituel d’un thème parfois effrayant qui touche tout le monde de près ou de loin, la maladie. Un mélange de réalité et de fiction qui nous fait découvrir une facette insoupçonnée de notre imagination et un remède efficace pour parer à la maladie par l’intermédiaire d’une réadaptation d’un compte célèbre. Emouvant, intriguant et parfois naïvement enfantin, Lydia nous emmène dans un monde à la fois étrange et familier, mystérieux et ténébreux.

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  • 11 février 2014 à 11 11 55 02552
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    Un conte simple à première vue qui nous emmène dans un monde bien moins lointain que ce que l’on ne s’imagine. Les mots font appel à tous nos sens afin d’être entièrement emporté dans le monde d’Alice. Bercés dans une atmosphère rassurante et enfantine, l’histoire vient toucher notre imaginaire au plus profond de lui-même pour le confronter à une dure réalité.

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  • 11 février 2014 à 11 11 55 02552
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    Chère madame,

    Je vous écris à propos de votre roman « La reine Alice » dans le cadre de mon cours de Français (Rhéto au LMV). L’histoire est, je trouve, bien rythmée et l’intrigue dévoilée petit à petit ce qui nous encourage à persévérer dans notre lecture. Bien que malheureuse, la chute est bien de notre temps et ainsi nous pouvons nous identifier en l’héroïne. Comment aurions nous traversé cette tourmente à sa place ?
    Tant de questions laissées en suspend et que je n’espère pas avoir à élucider de si tôt.

    Bonne continuation.

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  • 11 février 2014 à 11 11 56 02562
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    Chère madame,

    Je suis élève de rhétorique au lycée Martin V. Nous avons eu la chance de pouvoir lire en classe quelques extraits de votre récit « La reine Alice » qui, pour être franc, étaient vraiment intéressant. Une belle thématique doublée d’une intrigue captivante: un mix de bonheur!

    Bonne continuation à vous

    Julien

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  • 11 février 2014 à 11 11 56 02562
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    Bonjour Madame,
    J’ai lu, il y a peu de temps, votre roman « La reine Alice »
    Bien qu’il ne soit pas le seul à aborder le sujet, je trouve qu’il est très bien écris et se démarque des autres de par son originalité. Le fait de ne jamais prononcer le mot cancer ajoute un peu de légèreté, ce qui ne fait pas de mal quand on parle d’un sujet comme celui la

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  • 11 février 2014 à 11 11 56 02562
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    Le cancer, ce n’est pas un conte, aussi triste soit-il.

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  • 11 février 2014 à 11 11 56 02562
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    J’ai lu quelques extraits du roman « La reine Alice » dans le cadre de mon cours de français. Lydia Flem m’a pour ainsi dire plongé dans ce monde si troublant et pourtant tellement proche de celui qu’engendre la maladie. De manière touchante, elle nous livre un témoignage révélateur de ses ressentis. Une bouffée d’optimisme.

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  • 11 février 2014 à 11 11 57 02572
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    Ce livre est particulier dans la mesure où il raconte quelque chose d’horrible sous forme de conte. Je n’ai jamais vu de livre semblable. Néanmoins, sa lecture ne m’a pas particulièrement marqué. Le style littéraire est marqué mais sans plus et j’ai parfois trouvé les métaphores un peu tirées par les cheveux ou bien, trop simple.

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  • 11 février 2014 à 11 11 57 02572
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    Avec « La Reine Alice », vous avez réussi à parler du cancer, qui est un sujet assez sensible, mais d’une manière poétique. Grace a l’imaginaire et aux métaphores, vous arrivez à mettre des mots sur des aspects de la maladie qui nous dépassent et qu’on ne sait pas décrire de manière rationnelle. Le fait que ce n’est pas dit clairement au début est très intéressant car chacun peut se faire sa propre idée de ce qui est arrivé à Alice.

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  • 11 février 2014 à 11 11 57 02572
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    Madame,

    Dans le cadre du cours de français j’ai pu découvrir « La Reine Alice » par dévoilement progressif. J’ai trouvé que l’histoire est très bien amenée. Au début, elle nous laisse dans le flou, je ne savais pas de quoi cela traitait. Mais petit à petit, J’ai émis différentes hypothèses qui se rapprochaient plus en plus de la vérité. C’était magnifique.

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  • 11 février 2014 à 12 12 30 02302
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    Bonjour à toutes et tous, Caterina, Guillaume, Thomas, Arthur,Victor,Nathan,Julien,Edouard,Timothée, Elisa, Sophie, Lili, Céline, Caroline, Thomas, Chloé, Eve, Sophie, Charline, Bastien,…
    Je suis très heureuse de lire tous vos commentaires après votre lecture de « La Reine Alice » et vous en remercie vivement, ainsi que votre professeur.
    Le conte de Lewis Carroll qui court sous le récit est bien sûr « Alice au pays des merveilles » mais surtout « De l’autre côté du miroir ». Car, le sujet du livre n’est pas seulement la maladie ou le cancer mais l’étrangeté de certains moments de la vie où l’on passe ‘de l’autre côté’, c’est-à-dire tous les moemnts où l’on se sent déstabilisé par un événement inattendu, difficile, qui nous ‘tombe dessus, comme le passage à une autre étape de notre vie, une perte, une remise en question, un échec,une séparation amoureuse,etc.Je vois ce livre autobiographique – comme ma trilogie familiale – comme un conte philosophique. Face aux épreuves de la vie, nous nous découvrons des ressources insoupçonnées jusque-là, une quintessence de soi à conquérir grâce aux pouvoirs de l’imagination. L’art, la littérature – ici Gogol, Proust, Ionesco, Perec, le poète Paul Celan,Kafka, Diderot, mais aussi Shéhérazade,La tapisserie de la Dame à la Licorne, le tableau de la Fornarina de Raphaël, la philosophie de Sénèque ou de Nietzsche, la musique,… La fiction permet de vivre car la vie ne se suffit pas, les humains ont besoin d’histoires. « Ma vie », c’est le récit que je m’en fais. A chacune, à chacun, de s’inventer une vie! Je vous souhaite bon vent! Et encore merci à toutes et tous et à votre professeur, Lydia Flem

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