Italo Calvino

CalvinoITALO
CALVINO
POURQUOI
LIRE LES CLASSIQUES

« Les classiques sont ces livres dont on entend toujours dire : Je suis en train de le relire… et jamais : Je suis en train de le lire. »
« Les classiques sont des livres qui exercent une influence particulière aussi bien en s’imposant comme inoubliables qu’en se dissimulant dans les replis de la mémoire. »
« Les classiques sont des livres que la lecture rend d’autant plus neufs, inattendus, inouïs, qu’on aura cru les connaître par ouï-dire. »
« Les classiques nous servent à comprendre qui nous sommes et où nous en sommes arrivés. »
De Xénophon et Pline à Borges, Queneau, Ponge et Perec, en passant par l’Arioste, Galilée et le Robinson Crusoé de Defoe, Diderot, Dickens et Flaubert, Tolstoï, Maupassant et Tchekhov, les classiques d’Italo Calvino défilent sous nos yeux. D’autres encore font partie de ces « immortels » par rapport auxquels l’auteur a pu se définir, nous offrant au passage ses commentaires les plus savoureux.

Traduit de l’italien par Jean-Paul Manganaro.
1993, 280 pages

ITALO
CALVINO
LA MACHINE
LITTéRATURE

« On écrit un livre pour qu’il puisse être placé à côté d’autres livres, pour qu’il entre sur une étagère hypothétique et, en y entrant, la modifie en quelque manière, chasse de leur place d’autres volumes ou les fasse rétrograder au second rang, provoque l’avancement au premier rang de certains autres. (…)
« L’opération d’un écrivain est d’autant plus importante que l’étagère idéale où il voudrait se situer est une étagère encore improbable, portant des livres qu’on ne s’est
pas habitué à placer l’un à côté de l’autre, et dont la juxtaposition peut produire des décharges électriques, des courts-circuits. »
Par son approche inattendue des grandes œuvres de la littérature, Italo Calvino provoque ces « courts-circuits » qui suscitent des interrogations de toujours : qu’est-ce que la littérature depuis le premier conte du premier conteur ? Quels sont ses rapports avec la politique, la science, la philosophie ? Que signifient le comique, l’érotique, le fantastique ?
Telles sont quelques-unes des questions que soulève Calvino, sans oublier que jouer le jeu de l’écriture, c’est
laisser passer du sens, et un sens précisément que la communication quotidienne échoue à dire : lancer une sorte de défi du langage au réel.

Traduit de l’italien par Michel Orcel et François Wahl.
1993, 240 pages

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